Web de Rue

Webinaire en anglais

La violence peut être comprise sous de nombreuses formes. Ce webinaire a examiné les différentes façons dont les populations vulnérables ont fait l’expérience de la violence pendant la pandémie et comment elles pourraient être touchées à l’avenir.

Maria Jose Aldanas, UE – Bruxelles, Policy officer FEANTSA – European Federation of National Organisations Working with Homeless people

• Recommandation pour une reconnaissance du statut de travailleur·euse·s sociaux·ales de rue dans le pays.
• Renforcer les compétences des travailleur·euse·s sociaux·ales de rue par des formations et une loi adéquate pour permettre un travail efficace.
• Criminalisation des sans-abri, la solution n’est pas la sanction, mais une réponse au problème du logement. Certaines actions de la police sont à l’origine du harcèlement, de la stigmatisation et des crimes de haine. Les sans-abris doivent être protégés des amendes et sanctions et bénéficier d’alternatives sûres.
• Le gouvernement et les ONG ont fait preuve d’une grande créativité pour trouver des solutions concrètes et devraient persister dans ces actions après le confinement.

Arlyne Fernandez, Philippines, Directrice exécutive adjointe de Virlanie et coordinatrice de la plateforme nationale philippine – DI-SWN

• A Manille le gouvernement a distribué nourritures et aides financières car la population dépend du secteur informel, importante solidarité entre les communautés, de la part du public, des ONG et du secteur privé.
• Forte augmentation des abus sexuels en ligne sur les enfants en raison de la nécessité de gagner de l’argent.
• Les travailleur·euse·s sociaux·ales de rue ont eu difficile à travailler, à entrer en contact avec les communautés, ont dû s’appuyer sur les leaders de la communauté et sur le recours aux réseaux sociaux.
• Besoin de réfléchir à des plans alternatifs sur la manière de poursuivre notre travail dans les rues et dans les communautés pauvres, avec la stricte application des protocoles de santé.

Valbona Hystuna, Grèce, coordinatrice projets EU à ARSIS – Youth Support Centre et experte de DI-SWN

• Les autorités européennes et grecques n’ont pas pris en compte les besoins fondamentaux des migrant·e·s dans les camps et n’ont pris aucune mesure spécifique ce qui provoqua des situations de tension comme dans le camp de Moria dont on connaît l’issue des mesures prises.
• L’exclusion des enfants migrants de l’éducation pendant le confinement était également très grave, que ce soit dans les camps ou même dans les villes. Les outils d’enseignement à distance étaient en effet très difficiles d’accès. Les associations font de leur mieux pour permettre aux enfants d’accéder à l’enseignement à distance, mais ce n’est absolument pas suffisant par rapport au nombre d’enfants qui en ont besoin.
• Les migrant·e·s étaient également limité·e·s même pour aller à l’hôpital car pour avoir la possibilité de se déplacer, ils·elles étaient censé·e·s remplir un formulaire en ligne qui pour eux·elles était très difficile d’accès, avec le risque de recevoir une amende lors de leur passage à l’hôpital.

Ka Ming Wong, Hong Kong, social work supervisor Caritas Hong Kong – DI-SWN

• Les jeunes défavorisés sont confrontés à des troubles émotionnels en raison du mouvement social qui a éclaté à Hong Kong en 2019.
• Les défis du travail de jeunesse face à la suspension des cours, nouvelles lois sur les rassemblements de groupes interdits, et préoccupations concernant le bien-être mental dans le cadre de Covid-19.
• Approches alternatives pour le travail de rue : comment pouvons-nous encore espérer et reconstruire la confiance entre les jeunes et la société ? besoin d’appui individuel, utilisation de plateformes en ligne pour établir des relations et fournir des consultations et des conseils. L’engagement communautaire : diffusion sur les réseaux sociaux et distribution de matériel de prévention des épidémies dans la communauté.